Résultats & impact 27 mars 2024
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Canne à sucre
Les chiffres de la canne à sucre
- 150 millions de tonnes de sucre produit autant par des industries que par des producteurs indépendants de toute taille.
- Une croissance annuelle de la consommation de sucre de 1.4%.
- Le sucre provient à 80 % de la canne à sucre, 20 % de la betterave.
- Plus de 100 pays font pousser de la canne à sucre, pour un total de 265 000 km2 de surface exploitée.
- Principaux pays producteurs : Brésil, Inde, Chine, Thaïlande.
- 1 tonne de tiges de canne = 100 à 150 kg de sucre ou 100 litres d’éthanol carburant.
- 310 kg de bagasse (résidu fibreux de l’après broyage à l’usine) = 130 kWh d’électricité.
Les enjeux
La durabilité de la filière est liée au maintien de millions de petits agriculteurs, à l’équilibre économique des sucreries et à la régulation internationale des marchés. La demande croît, notamment dans les usages énergétiques (éthanol, électricité) et l’extraction de nouvelles molécules à partir de la biomasse. Elle conduit à la conquête de nouvelles terres, avec un risque de fragmentation des paysages naturels (forêts, savanes) fragilisant la conservation de la biodiversité. Les enjeux sont :
- Choisir et développer des types de production adaptés aux différents objectifs de rentabilité et de durabilité (économique, sociale, technique, environnementale…).
- Prendre en compte les modes de régulation des marchés locaux, régionaux et internationaux.
- Favoriser et valoriser les impacts positifs de la canne sur l’environnement, et minimiser les impacts négatifs.
- Accompagner l’encadrement des pratiques culturales intensives par des certifications de bonnes pratiques culturales.
- Valoriser les sous-produits et résidus d’usine (eau, vinasse, bagasse, etc.) dans les parcelles.
- Promouvoir de nouveaux itinéraires techniques pour favoriser les nouvelles filières (canne fibre, filière en agriculture biologique avec certification).
- Sécuriser la qualité du matériel végétal auprès des partenaires publics et privés sur la base d’un service de quarantaine internationale.
- Contribuer au développement d’une filière « bio » certifiée.