Quelles leçons apprises dans le cadre du projet LEAP-AGRI SERVInnov ?

Le projet SERVInnov avait pour objectif de fournir des preuves qu’une combinaison efficace de services support à l’innovation renforce les innovations agricoles et agroalimentaires responsables et inclusives. En se basant sur les perspectives structurelles, fonctionnelles et processuelles du cadre des systèmes d'innovation agricole, il a posé les bases d'une recherche innovante sur le rôle des services de support à l'innovation (parmi lesquels le partage des connaissances, le soutien marketing, la mise en réseau, le soutien institutionnel) dans l'accompagnement des processus d'innovation agricole sur le continent Africain.

Ce partenariat a permis de poser les bases d'une recherche collaborative et a généré des apprentissages significatifs tant internes qu'externes au projet. Parmi ses effets figurent la structuration d’une communauté de pratique sur les services support à l’innovation, la formation de plus de 200 étudiants et l’inclusion de ces thématiques dans des modules universitaires, ainsi que la contribution aux processus des politiques agricoles nationales à Madagascar et au Cameroun. La démarche se poursuit au travers différents projets du programme DeSIRA : MAKIS à Madagascar, ReSI-NoC au Cameroun, ACCESS au Burkina, et LIFT ; et d’autres projets Européens comme CANALLS ou COINS.

Le projet LEAPAGRI SERVInnov (SERVices de support à l’Innovation pour le développement des innovations favorables à la production alimentaire durable, l’amélioration du bien-être des populations rurales et la réduction des dégradations de l’environnement et de ces ressources, 2018-2022) vient de se clôturer, après 4 années d’activités. Il a été coordonné par le Cirad et a impliqué 10 partenaires issus de 5 pays (France, Allemagne, Burkina-Faso, Cameroun et Madagascar). Ce partenariat a inclus à la fois des chercheurs et des praticiens de l'accompagnement de l'innovation agricole issus de l'Union Européen et de l'Union Africaine. Au Burkina Faso, le projet a notamment impliqué le Cirad, le GRET et le Centre d’Etudes, de Documentation et de Recherche économiques et sociales (CEDRES) de l’Université Thomas Sankara (Ouaga 2). Ce projet a été financé par l'Agence française de Développement (AFD), l'Agence de gestion de projet du Centre aérospatial allemand (DLR-PT), le Ministère de la Recherche Scientifique et de l'Innovation camerounais (MINRESI) et le Fonds National de la Recherche et de l'Innovation pour le Développement Burkinabé (FONRID).