Rencontre avec des caciques indigènes d’Amazonie brésilienne

02/02/2024
Le mercredi 24 janvier, Pierre Marraccini, directeur régional du Cirad au Brésil, était invité par SEMA Emmanuel Lenain à la résidence de l’Ambassade de France pour rencontrer plusieurs leaders de communautés indigènes du Brésil
Pierre Marraccini, DR Cirad au Brésil et le cacique Raoni Metuktire à la résidence de l'ambassade de France © Cirad
Pierre Marraccini, DR Cirad au Brésil et le cacique Raoni Metuktire à la résidence de l'ambassade de France © Cirad

Pierre Marraccini, DR Cirad au Brésil et le cacique Raoni Metuktire à la résidence de l'ambassade de France © Cirad

Étaient invités au déjeuner organisé par l’Ambassadeur, les caciques Almir Suruí et Raoni Metuktire, le lider tradicionel, Piui Kayapó, la Présidente de la FUNAI, Joenia Wapichenia, et le coordinateur du projet "Semeando Floresta", Toni Lotar.

Ce déjeuner a été l’occasion pour Pierre Marraccini, de présenter les actions du Cirad et de ses partenaires en appui au peule indigène Tembé dans le cadre de projets tels que TerrAmaz, ParagoClima et Sustenta&Inova. Il a également eu l’occasion d’offrir au cacique Raoni, un exemplaire du livre "Vivre avec les forêts tropicales" proposé par le collectif Forêts et sociétés du Cirad, publié aux éditions Museo.

Suite à ce déjeuner, Pierre Marraccini s’est entretenu avec le cacique Almir Suruì, Toni Lotar, René Poccard, géographe au Cirad et Plinio Sist, directeur de l'unité de recherche Forêts & Sociétés, afin de discuter des possibles implications du Cirad dans le projet Semeando Floresta.

Les actions du Cirad et de ses partenaires dans le Territoire Indigène du Alto Rio Guamá

Le Cirad et ses partenaires conduisent des activités avec le peuple Tembé, dans la Terra Indígena do Alto Rio Guamá (TIARG), et dans le cadre d’un accord avec l’association des femmes indigènes du fleuve Gurupi, dans la commune de Paragominas. Ces interventions reposent sur le dialogue à l’échelle du territoire municipal, la flexibilité en fonction des situations spécifiques à chaque village, pour contribuer de façon durable à la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté.

 

Utilisation de drônes pour la surveillance du territoire réalisée par les "Gardiens de la forêt" ©Claudia KAHWAG, IDEFLOR-BIO

Utilisation de drônes pour la surveillance du territoire réalisée par les "Gardiens de la forêt" ©Claudia KAHWAG, IDEFLOR-BIO

Les actions menées sont organisées en quatre volets interconnectés : 

  • Développer une agriculture sans feu, qui réduise les risques d’incendies, améliore la productivité des sols et du travail, attire les jeunes et les femmes pour redynamiser la production alimentaire.
  • Défendre l’intégrité territoriale et la protection des ressources naturelles, en soutenant les « Gardiens de la forêt », groupes de jeunes indigènes dédiés à la surveillance du territoire contre les incendies et invasions.
  • Renforcer l’organisation collective des communautés indigènes et leur participation dans les instances de décisions et de gestion territoriale.
  • Développer des pratiques et des stratégies de restauration forestière en alliant restauration passive, systèmes agroforestiers et enrichissement en fonction des distances et des niveaux de dégradation forestière.

Pour en avoir plus :