Une semaine de restitution réussie pour le projet Santés & Territoires !

16/12/2022
Les 6 et 8 décembre 2022, le projet Santés & Territoires rentrait dans une nouvelle phase. Après une longue phase d’investigation sur le terrain (pré-diagnostic), l’heure était enfin venue de présenter les résultats aux acteurs.

Les participants de l’atelier de Keur Momar Sarr. © E. Valotto, 2022

À Keur Momar Sarr puis à Richard-Toll, il fallait rendre aux acteurs tout ce qu’ils avaient donné lors de la phase d’investigation. Le projet Santés & Territoires a pour objectif de proposer la mise en place d’un ou plusieurs living(s) lab(s) dans la zone du lac de Guiers afin de trouver des solutions pour améliorer la santé du territoire.  L’objectif premier de ces ateliers était donc de montrer aux acteurs comment l’état de la santé du territoire dans son ensemble est le résultat d’interdépendances entre les nombreux facteurs qui le caractérisent. Lors des ateliers, la santé du territoire a été présentée sous différents angles : humain, animal, végétal, halieutique et sociétal.

Cela a permis de mettre en exergue le fait que chaque type de santé dépend des autres, qui sont étroitement imbriqués. Si l’on veut que les conditions de vie des hommes, animaux, végétaux et poissons s’améliorent, il est nécessaire que l’on se réunisse tous ensemble afin de trouver des solutions innovantes aux problèmes préalablement identifiés.

Cette explication intégralement partagée par les acteurs, la phase de discussion a pu s’ouvrir et elle fut plus qu’animée. Il en est ressorti l’évident optimisme avec lequel l’initiative a été accueillie par les acteurs, qui semblent motivés à agir, prônent l’union et se disent prêts à se retrousser les manches.

De nombreux enjeux ont été soulevés par les différents acteurs présents (agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, entrepreneurs…), dont certains se sont révélés structurants. C’est probablement autour de ces enjeux-là que les travaux du projet tendront à s’articuler (conflits entre éleveurs et agriculteurs, accès à l’eau, pesticides, pollution de l’eau du lac…).

Au vu de la joie avec laquelle le projet a été accueilli, il y a de quoi se réjouir en attendant la prochaine phase : la mise en place du ou des living(s) lab(s).