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Séminaire ImpresS. (© Impress/Cirad)

Photos

© ImpresS/Cirad
L'adoption du décortiqueur de fonio GMBT/IMAF. (© ImpresS/Cirad)
L'adoption du riz pluvial en altitude à Madagascar. (© ImpresS/Cirad)

Les guides méthodologiques

  • Guide méthodologique ImpresS ex post
  • Guide méthodologique ImpresS ex ante

Site web

ImpresS, Impact des recherches au Sud (Impact of Research in the South)

Contact

Etienne Hainzelin
Conseiller du président et coordinateur du chantier ImpresS

L’équipe ImpresS
Genowefa Blundo Canto et Aurelle de Romémont

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La méthode ImpresS d’évaluation ex post de l’impact de la recherche

Principes et outils Une méthode en 5 étapes Les études de cas Leçons pour la recherche    

Principes et outils

ImpresS utilise des principes et des outils communs aux études d’évaluation de l’impact.

Les principes

L’analyse d’études de cas est la démarche choisie, en prenant en compte une temporalité longue, du début des travaux de recherche jusqu’à l’impact des innovations. L’analyse d’études de cas permet de tenir compte de la complexité des processus d’innovation en agriculture. Toutes les analyses suivent une trame commune, suffisamment souple pour intégrer la diversité des situations et permettre des analyses transversales. Treize études de cas, reflétant la diversité des interventions du Cirad ainsi que la diversité des géographies, ont été réalisées jusqu’à 2017 (9 études ex post et 4 études in itinere).

L’analyse de la contribution à l’impact rend compte des liens de causalité existant entre des actions de recherche et l’impact final par l’analyse du chemin d’impact et des facteurs, internes ou externes, propices ou défavorables à l’impact. Cette analyse de contribution permet d’analyser des phénomènes complexes, en proposant d’analyser les liens de causalité en élaborant des chemins d’impact, en explorant les déterminants de réussite ou d’échec des interventions et en explorant les hypothèses alternatives menant à la génération de ces impacts.

La construction itérative et participative des évaluations. Tous les acteurs de l’innovation, depuis ceux qui y sont impliqués jusqu’aux bénéficiaires, sont pris en compte ; l’objectif est d’atteindre un consensus sur le récit de l’innovation, l’identification des impacts et leur mesure et/ou de mettre en évidence des évaluations divergentes.

L’accent est mis sur la «  boîte noire  » de génération des résultats (outcomes), en particulier ceux qui entraînent le renforcement des compétences… Le renforcement des capacités peut être considéré comme « l’ossature » du chemin de l’impact : c’est parce que des individus, des communautés ou des organisations acquièrent ou développent de nouvelles capacités et compétences que des changements peuvent se produire, changements de politiques, de pratiques, de produits, qui vont in fine contribuer au développement. En effet, tout au long du processus d’innovation, les acteurs se retrouvent dans des situations d’apprentissage, qui peuvent favoriser l’appropriation/utilisation/adaptation des produits (outputs) de l’intervention. Ces interactions entre acteurs dans le processus d’innovation impliquent des situations d’apprentissage diverses (formelles, informelles, à travers des réseaux ou des organisations, individuelles ou collectives…). Ces situations participent à la construction de compétences diverses chez les acteurs, notamment leur capacité à innover. L’analyse et le mapping de ces processus permettent de caractériser les rôles intermédiaires que peut jouer la recherche dans la génération des résultats (outcomes) et des impacts (voir l’onglet « leçons pour la recherche » sur les quatre modes d’intervention génériques identifiés à travers les études de cas).

… et l’impact sur les politiques publiques. Les acteurs des politiques publiques ont souvent un effet de levier qui peut rendre l’impact de la recherche possible. En interagissant avec les acteurs publics, les chercheurs renforcent leurs capacités et jouent ainsi un rôle dans l’élaboration des politiques publiques. Quand l’objet de la recherche ne concerne pas directement l’aide à la décision des acteurs publics, les chercheurs doivent chercher à améliorer le lien recherche-politique, mais aussi accroître la possible contribution de la recherche à l’impact. L’analyse des interactions avec les acteurs publics inclut l’appréciation du contexte institutionnel, l’étude des interactions des acteurs publics avec les autres acteurs du processus d’innovation et l’étude des impacts de ces interactions sur la capacité des acteurs publics et sur les politiques publiques.

Les outils

Le récit de l’innovation. Les processus d’innovation ne sont jamais linéaires, ils sont le fruit d’interactions entre des acteurs multiples : retracer l’histoire de l’innovation vers l’impact permet de mettre en évidence le rôle de ces acteurs et son évolution dans le temps. Ce récit est matérialisé sous la forme d’un chronogramme associé à une cartographie des acteurs impliqués.

Exemple de chronogramme : Etude de cas sur l’adoption du décortiqueur GMBF/IMAF pour le fonio en Afrique de l’Ouest (chronogramme) (PDF - 319,37 ko )

Le chemin d’impact. La méthode ImpresS, inspirée de la littérature et d’approches similaires, distingue :

  • les ressources, ou inputs, l’ensemble des interventions et des ressources qui permettent de mener une activité de recherche (ressources humaines et matérielles, budget de recherche, informations, connaissances générées antérieurement ou tacites, autres activités de recherche, etc.) et ainsi de générer des produits (outputs) de recherche ;
  • les produits, ou outputs, sont générés par les activités de recherche ou par les interactions entre les chercheurs et les autres acteurs du processus. Les produits, ou outputs, peuvent être des connaissances, scientifiques ou non (publications, rapports, bases de données, méthodes…), des formations (académiques, techniques ou professionnelles), de l’expertise, des technologies, des réseaux ou plateformes, ou encore d’autres formes de produits. Ces produits contribuent à initier les processus d’innovation quand ils sont utilisés/appropriés/adaptés par les acteurs. Dans l’approche ImpresS, les produits de la recherche élaborés avant le début de l’intervention (connaissances, technologies…) seront considérés comme des inputs du processus d’innovation considéré ;
  • les résultats, ou outcomes, sont les changements liés à l’appropriation d’un produit de la recherche par les acteurs interagissant directement ou indirectement avec la recherche, qui conduit à de nouvelles pratiques (agricoles ou managériales), de nouvelles organisations, de nouvelles règles ;
  • les impacts sont les effets à long terme, positifs et négatifs, intentionnels ou non, directs ou indirects, induits par une intervention. Les impacts, c’est ce qui reste une fois que l’intervention est terminée. Il peut s’agir d’impacts de différentes natures : économiques, sociaux, territoriaux, environnementaux, politiques, sanitaires. Ils sont mesurés par des indicateurs. On distingue les impacts de 1er niveau et de 2e niveau. Les impacts de 1er niveau sont les impacts sur les acteurs interagissant directement ou indirectement avec l’équipe en charge d’une intervention. Les impacts de 2e niveau sont les effets de spillover (impacts indirects) ou les effets de changement d’échelle (horizontal/scaling out et vertical/scaling up).

Le chemin d’impact est représenté par un schéma qui met en évidence les liens de causalité entre ces différents éléments. Ces liens représentés par des flèches identifient le cheminement vers chaque impact, permettant ainsi d’expliciter la contribution de la recherche à l’impact.

Exemple de chemin d'impact.

Chemin de l'impact.

Date de mise à jour : 23/04/2018

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