le Sénégal héberge sa Direction régionale Afrique de l’Ouest - Zone sèche (8 pays).
Impliqué dans une quarantaine de projets de recherche et/ou de formation, le Cirad s’attache à renforcer le continuum entre Recherche-Innovation-Formation/Enseignement-Impact à travers son appui aux initiatives structurantes pour les Universités sénégalaises, au Campus Franco-sénégalais ou encore par ses alliances avec l’Université française et les membres de l’Agreenium.
Au Sénégal, l’agriculture (élevage inclus), qui représente 16% du PIB (2013), repose principalement sur deux filières majeures : l’arachide et le coton et occupe une part importante des exportations (jusqu’à 15% en valeur en 2012). Prédominant en termes d’emploi, le secteur rural mobilise 60% de la population active.
Cette population augmente rapidement et par conséquent les besoins alimentaires du pays ne cessent de croitre. Or, les performances du secteur agricole demeurent médiocres et sont insuffisantes pour combler le déficit vivrier, notamment celui en riz, alimentation de base d’une large majorité de la population. En outre, ces performances sont inégales d’une spéculation et d’une année à l’autre (cas des cultures d’exportation comme l'arachide, le coton, les fruits et légumes). L’agriculture est essentiellement familiale, de subsistance, et apparait très vulnérable aux conditions climatiques (sècheresse) mais aussi à la volatilité des cours mondiaux des produits de base. Au final, les revenus des paysans ne cessent de baisser, et de fait, l’extrême pauvreté affecte tout particulièrement les ruraux.
Dans ce contexte, de multiples initiatives et programmes ont été engagés afin de relancer la croissance agricole, reconnue comme motrice de la croissance économique. Leurs objectifs communs visent une productivité et une compétitivité agricoles améliorées, notamment via la modernisation du secteur agricole. Mais la dimension sociale et territoriale de cette croissance ne peut être ignorée. Au Sénégal, elle renvoie en premier lieu aux enjeux fonciers et de gouvernance locale (accès à la terre, décentralisation, collectivités locales...) et à une approche d’aménagement intégré. La mise en place, en 2004, d’une loi d’orientation agro-sylvo-pastorale en constitue un cadre majeur d’application. Ce cadre vise à créer un environnement attractif et sécurisé en milieu rural. Et la recherche agronomique elle-même, s’inscrit depuis 2008 dans le Système national de recherches agro-sylvo-pastorales (SNRASP) qui ambitionne de fédérer les multiples acteurs de la recherche agronomique pour le développement au Sénégal. L’activité de recherche et d’enseignement en partenariat du Cirad s’y inscrit de fait et pleinement.
Le Cirad est membre actif de la Dynamique pour une Transition Agro-écologique au Sénégal (DyTAES).
Document d’orientation stratégique pour la transition agro-écologique du pays.
Ce document, remis début 2020 au Ministre de l’environnement et du développement durable du Sénégal contient un ensemble de recommandations politiques rédigées par vingt experts issus des structures membres de la DyTAES.
Au Sénégal, le Cirad accompagne la transition agroécologique
Fort de son implantation dans une cinquantaine de pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et du Pacifique, le Cirad a défini une stratégie géopartenariale qui s’appuie sur la mise en œuvre de dispositifs de recherche et de formation en partenariat (dP).
Organismes publics : instituts, universités, écoles
Partenaires institutionnels
Des ministères et centres techniques liés à l’enseignement supérieur et la recherche, l’agriculture, l’élevage et l’environnement.
Société civile :
