Du 26 février 2022 au 6 mars 2022 Paris, France

Salon international de l'agriculture 2022

Retrouvez le Cirad et l’Agence française de développement (AFD) au Salon international de l’agriculture à Paris, Porte de Versailles, du 26 février 2022 au 6 mars 2022.

Le Cirad et l’Agence française de développement (AFD) seront présents au Salon international de l’agriculture de Paris, du 26 février au 6 mars 2022, après une année d’interruption liée à la pandémie de la Covid-19. Pour cette nouvelle édition, les systèmes alimentaires plus durables et inclusifs seront mis à l’honneur sur le stand des deux acteurs du développement des pays tropicaux et méditerranéens.

Rendez-vous Pavillon 4, Allée D, stand n° 109

Un espace de découverte pour tous

Le Cirad et l’AFD s’engagent à travers des actions concrètes pour une alimentation plus durable et plus inclusive. Venez découvrir nos projets et solutions pour transformer les systèmes alimentaires !

À travers des animations pour petits et grands, des posters, des vidéos mais aussi des diaporamas, le Cirad vous invite à en apprendre plus sur la diversité alimentaire au Burkina Faso, leurs origines, leur saisonnalité et comment encourager une alimentation diversifiée pour lutter contre les carences alimentaires.

Venez découvrir la filière ananas en République dominicaine ou encore l'importance de l'élevage pastoral dans les pays du Sahel et son impact sur le changement climatique.

Venez observer et échanger avec nos expertes et nos experts des produits alimentaires.

La banane plantain sera à l'honneur : vous saurez tout sur le développement d'une filière respectueuse de la santé des populations et de l'environnement.

Vous comprendrez comment la diversité des céréales tropicales - fonio, sorgho, mil ou encore niébé - permet de faire face aux changements climatiques.

 

Un espace d'accueil et d'échanges professionnels

Dans le cadre de rencontres professionnelles, le Cirad et l’AFD accueilleront sur leur stand des partenaires et représentants institutionnels et politiques de tous horizons autour des questions des systèmes alimentaires durables et inclusifs.

Une série de mini-conférences

Participez à nos mini-conférences sur le stand (également en distanciel) ou chez nos partenaires.

Lundi 28 février 2022

  • Comment concilier cacaoculture, équité et zéro déforestation ?

Accéder au replay (1h15)

Le cacao est une denrée agricole dont la demande mondiale est en croissance régulière (multipliée par trois depuis 1980) et dont la culture se pratique majoritairement dans des pays africains forestiers. Mais cette croissance s’est faite très largement aux dépens des forêts, en Côte d’Ivoire et au Ghana, les deux premiers producteurs mondiaux. Dans les pays comme le Cameroun, où la production s’accroît rapidement, la trajectoire suivie sera-t-elle similaire ? À moins que n’arrive à se développer un modèle « cacao zéro-déforestation » ?

À l’heure où l’Union européenne travaille à une réglementation visant à ne plus importer de produits agricoles ayant contribué à la déforestation, quels enseignements tirer de la Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée (SNDI) ? Quels sont les pistes et les points de vigilance de la future règlementation européenne ? Quels sont les impacts économiques d’une telle réglementation sur les petits planteurs et comment l’accompagner pour davantage d’équité entre pays producteurs ?

En présence d'Alain Karsenty, chercheur au Cirad, Sarah Prince-Robin, chargée de la coordination de la Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée auprès du ministère de la Transition écologique, Ousmane Traoré, président fondateur de la coopérative ECAKOOG, Simon Bassanaga, directeur de la Société coopérative des planteurs et entrepreneurs de cacao (SOCOPEC) au Cameroun, Gilles Kleitz, directeur du département Transition écologique et gestion des ressources naturelles à l’AFD et Philippe Petithuguenin, directeur général délégué à la stratégie et la recherche du Cirad.

  • COSTEA : un projet pour répondre aux défis de l’agriculture irriguée

Accéder au replay (1h)

L’agriculture irriguée permet de sécuriser les systèmes alimentaires en produisant plus de 40 % de l’alimentation mondiale sur moins de 20 % des terres cultivées. Pour autant, les enjeux d’une agriculture irriguée durable sont multiples pour répondre aux nécessités actuelles et futures : gestion intégrée de la ressource en eau, équité sociale pour les agriculteurs par rapport à l’allocation des terres et de l’eau, viabilité économique et financière des systèmes irrigués, gouvernance de l’eau et institutions adaptées, économie d’eau et valorisation des eaux usées, pratiques agroécologiques pour concilier productivité et défis environnementaux et climatiques, et préservation de la biodiversité sont autant de dimensions dont il est nécessaire de tenir compte.

En présence de Matthieu Legrix, responsable de la division Agriculture, développement durable et biodiversité à l'AFD, Benjamin Vennat, ingénieur agroéconomiste et chef de projet COSTEA, Ehssan El Meknassi Youssoufi, coordinatrice régionale Méditerranée de COSTEA, Sidy Mohamed Seck, coordinateur régional Afrique de l'ouest de COSTEA, Quentin Ballin, responsable de l'équipe projet à la division Agriculture, développement durable et biodiversité à l'AFD.

Mardi 1er mars 2022

  • Approche « une seule santé » et sécurité alimentaire : interconnexion et enjeux

Accéder au replay (1h10)

Prévenir les risques d’émergence de maladies à potentiel pandémique coûterait 100 fois moins cher que d’avoir à gérer les conséquences de ces pandémies. Cette prévention implique notamment la réduction de l’empreinte de l’être humain sur la nature. Cela passe par la prise en compte, par l’ensemble des acteurs (scientifiques, politiques et la société), des problématiques de santé, mais également d’agriculture, de sécurité alimentaire et de préservation de l’environnement et de la biodiversité. L’initiative internationale PREZODE sur la prévention des risques d’émergence de zoonoses porte sur ce changement de paradigme : la prévention dans le cadre d’une approche « Une Seule Santé ».
Les actions de prévention des émergences sont étroitement liées aux problématiques de sécurité alimentaire et de systèmes alimentaires durables dans de nombreuses régions du monde. Quels sont ces liens ? En quoi la prévention des risques impacte-t-elle la sécurité alimentaire et la santé des territoires ? Comment l’initiative PREZODE peut-elle et doit-elle prendre en compte ces aspects globaux pour assurer la prévention des risques dans des socioécosystèmes sains ? Ces questions clefs seront débattues entre experts politiques et scientifiques.

Avec la participation de Jean-Luc Angot, inspecteur général de la santé publique vétérinaire, ancien directeur général adjoint de l'Organisation mondiale de la santé animale, récemment nommé Envoyé spécial pour l'initiative PREZODE du Président de la République; Sébastien Denys, directeur de la direction Santé -Environnement - Travail à Santé Publique France; Emmanuelle Soubeyran, directrice générale adjointe, cheffe des services vétérinaires officiels, CVO, direction générale de l'alimentation; Mnahe Diouf, directrice du laboratoire de l'élevage et recherches vétérinaires (LNRV), Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA); Harena Rasamoelina, coordinateur de l'Unité de veille sanitaire de la Commission de l'océan Indien; Alexandre Bouchot, spécialiste agriculture, élevage et agroalimentaire AFD.

  • Une banane plantain sans pesticide du champ à l’alloco ?

Accéder au replay (1h10)

Troisième aliment de la diète en Afrique centrale et de l’Ouest, la banane plantain répond aux besoins alimentaires d’environ 500 millions de personnes. Or, la production actuelle n’est pas en mesure de répondre à la demande : on estime en effet qu’il faudrait doubler l’offre, qui plafonne encore à 10 millions de tonnes annuelles. Quelle voie adopter pour intensifier la production ? Face au modèle classique de l’agriculture intensive, gourmand en engrais et pesticides, le Cirad et ses partenaires proposent de s’orienter vers une intensification agroécologique sans pesticide. Fort de l’expérience réussie de la banane dessert aux Antilles, les agronomes militent pour que la banane plantain africaine suive elle aussi la voie de la transition agroécologique. Afin de constituer un réseau d’exploitations, d’ONGs, de scientifiques et de politiques en faveur de cette transition, le Cirad et ses partenaires lanceront l’initiative pour l’Intensification Écologique de la Banane Plantain en Afrique (IPA). Venez rencontrer les partenaires de cette initiative lors de son lancement officiel.

Avec la participation de Sylvain Dépigny, chercheur en agronomie au Cirad et spécialiste du bananier plantain; Eric Avom, MINADER Cameroun, coordinateur du programme national de développement des cultures fruitières du Cameroun ; Marie Schill, chargée de la recherche et de la formation agricoles, et des questions d'agroécologie au ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (France) ; Narcisse Aman, président-directeur général de C’Vital Côte d’Ivoire.

  • Freins et leviers à la souveraineté alimentaire dans les DROM : quels rôles peuvent jouer les Plans alimentaires territoriaux 

Colloque ODEADOM Pavillon 1, Espace 2000

Jacques Marzin, socio-économiste au Cirad, présentera au cours du colloque Odeadom l’Étude sur les freins et leviers à l'autosuffisance alimentaire : vers de nouveaux modèles agricoles dans les départements et régions d’outre-mer. Vingt-trois leviers pour améliorer l’autosuffisance alimentaire des départements d’outre-mer y sont décrits, dont les Plans alimentaires territoriaux.

Mercredi 2 mars 2022

  • Présentation de trois ouvrages sur les systèmes alimentaires

Accéder au replay (1h10)

En présence de Nicolas Bricas, chercheur au Cirad et titulaire de la Chaire Unesco alimentation du monde et avec la participation à distance de Jean-François Lecoq, chercheur au Cirad.

  • Les filières protéines végétales dans les pays de la Grande muraille verte : enjeux et perspectives

Accéder au replay (2h)

Dans un contexte de forte croissance démographique, assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle du continent africain représentera un défi majeur dans les prochaines décennies. C’est particulièrement le cas pour les pays de la Grande Muraille Verte, qui doivent aujourd’hui produire plus et mieux, tout en garantissant des emplois et revenus décents, et sans pour autant dégrader leur biodiversité et leurs ressources naturelles.

Renforcer la production de protéines végétales peut contribuer à répondre aux trois dimensions de la durabilité (économique, sociale et environnementale), tout en permettant de faire face à des besoins nutritionnels en croissance. Quelles sont les opportunités actuelles pour favoriser des filières oléoprotéagineuses africaines basées sur l’agriculture familiale, créatrices d’emplois et d’opportunités pour le secteur privé local ? Comment ces filières peuvent contribuer à des objectifs de résilience plus large, concourant à ceux de l’initiative de la Grande Muraille Verte, tels que le renforcement de l’autonomie alimentaire des pays ainsi que la préservation des sols et des écosystèmes ?

Avec la participation Bertrand Walckenaer, directeur général adjoint AFD, Christophe Larose, chef de secteur Agriculture durable, INTPA, Benoit Joseph Batieno, chef d’équipe des sélectionneurs niébé et coordinateur du Laboratoire de Génétique et de Biotechnologies Végétales de l’INERA au Burkina Faso, Anne Panel, directrice de FERT, Adeline Lescanne Gautier, directrice générale de Nutriset, Dominique Pallet, chercheur au Cirad, Philippe Tillous-Borde, ancien président de la Fondation Avril, Philippe Mauguin, Président de l’INRAE, Elisabeth Claverie de Saint Martin, présidente-directrice générale du Cirad.

Jeudi 3 mars 2022

  • TSARA : Transformer les systèmes alimentaires et l’agriculture par la recherche en partenariat avec l’Afrique

Accéder au replay (2h)

Avec l'intervention de Philippe Petithuguenin, directeur général délégué à la stratégie et la recherche du Cirad; Jean-François Soussana, vice-président en charge de la politique internationale à INRAE; Julian May, économiste, directeur du NRF-DST Centre of Excellence in Food Security à l' Université du Western Cape, en Afrique du Sud; Mostafa Errahj, professeur à l'École nationale d'agriculture de Meknès Maroc; Noe Woin, directeur général IRAD Cameroun; Prisca Mugabe, vice-doyenne et professeure associée en écologie des pâturages et production animale, Université du Zimbabwe; Momar Talla Seck, directeur général ISRA Sénégal; Elisabeth Claverie de Saint Martin, présidente-directrice générale du Cirad; Philippe Mauguin, président-directeur général INRAE. 

Vendredi 4 mars 2022

  • Changer d’échelle en agroécologie pour une alimentation plus durable 

Accéder au replay (1h30)

La question de la « mise à l’échelle » des transformations agroécologiques est un défi à la fois pour la recherche, les politiques publiques et les bailleurs. Comment repérer des initiatives multiformes et souvent méconnues sur des territoires ? Comment les accompagner par des incitations économiques et réglementaires adéquates ? Comment réorienter les politiques et les financements pour soutenir des écosystèmes et des acteurs capables de transformer les systèmes alimentaires ?

Avec la participation de Alain Sy Traoré, directeur agriculture et développement rural, Commission de la CEDEAO ; Catia Grisa, chercheuse à l’Université fédérale du Rio Grande do Sul (UFRGS), Brésil ; Emile Frison, coordinateur la coalition agroécologie crée lors du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires ; Pathe Amath Sene, directeur pays Côte d’Ivoire, Fonds international de développement agricole (FIDA). Conclusion par Matthieu Le Grix, responsable de la division Agriculture, développement rural et biodiversité à l’AFD.

 

Conférence "Des systèmes alimentaires urbains inclusifs et durables ?" Jeudi 3 mars 2022

Accéder au replay (4h)

Programme détaillé

Plus de la moitié de la population mondiale vit actuellement en ville, et la tendance est à la hausse, particulièrement au Sud. Marqués par une forte diversité, les systèmes alimentaires urbains vont ainsi devoir faire face à de nombreux défis, à la fois sur l’emploi, le foncier, la santé ou encore l’aménagement du territoire. Scientifiques, acteurs du développement et politiques se retrouveront le temps d’une conférence pour aborder ces différents points. A l’agenda : la résilience de ces systèmes face aux crises ; l’inclusion, la durabilité et le financement ; et enfin le rôle des acteurs politiques des villes.