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Evolution des pratiques phytosanitaires en Guadeloupe : diagnostic, modélisation et prospective avec les acteurs du territoire
Les participants à l’atelier © Dania Boichon
Face à un auditoire composé de la Direction de l’alimentation de l’agriculture et de la forêt (DAAF), de la Région Guadeloupe, de l’Office Français de la Biodiversité (OFB), de l’Office départementale de l'eau (ODE), de la Chambre d’agriculture, de l’ Institut Technique Tropical (IT2) , du Centre Technique de la Canne à Sucre (CTCS), de l'Association interprofessionnelle guadeloupéenne des fruits et légumes et de l’horticulture (Iguaflhor), de l’ Association des producteurs de fruits et de christophines de Guadeloupe (ASSOFWI), de la Sica développement et d'exploitation du Nord Grande-Terre (SICADEG) et de la recherche (CNRS, Cirad, INRAE), plusieurs démarches et outils ont été présentés et discutés.
- Le modèle de simulation Agri-STAMP permet d’évaluer et de territorialiser l’impact des pesticides sur les sols et les cours d’eau. Grâce à une plateforme conviviale, les acteurs du territoire peuvent analyser les effets de changements de pratiques ou de réglementations. Les acteurs intéressés avaient la possibilité de se former à l'utilisation du modèle au cours des deux journées suivantes dans les locaux de l'ODE à Basse Terre.
- Dans le cadre du projet Territoires Durables, l’analyse de l’évolution de la règlementation, des bases de données de la BNVD (vente et distribution de produits phytosanitaires) et E-Phy (usages et règlementation) ainsi que des enquêtes menées auprès des acteurs du territoire ont mis en évidence une tendance à la baisse dans les volumes des pesticides utilisés entre 2009 et 2023.
- Dans le cadre du plan Ecophyto 2030, la Guadeloupe est un territoire pilote pour la transition agroécologique. Les étapes du diagnostic territorial permettant d’identifier des zones prioritaires où seront appliquées des solutions agroécologiques proposées par les acteurs ont été présentées.
Des plans d’action pour réduire les pesticides à l’horizon 2040
L’atelier participatif, auquel ont participé l’ensemble des acteurs présents, avait pour objectif d’identifier des leviers permettant de soutenir les tendances à la baisse déjà observées et de définir des plans d’action pour les activer au cours des 15 prochaines années. Trois premières leçons peuvent être tirées :
- Les acteurs présents portent une vision convergente sur la nécessaire réduction des pesticides pour une agriculture durable en Guadeloupe
- Les leviers identifiés incluent des solutions techniques (des robots aux auxiliaires des cultures), une valorisation par le marché des services rendus par les agriculteurs, des politiques publiques engagées et davantage en synergie, une recherche à soutenir pour des défis nouveaux tels que le changement climatique, un renforcement des réseaux multi-acteurs (RITA, CUMA), et une formation adaptée de l’ensemble des acteurs concernés
- Trois plans d’action distincts ont été proposés concernant différents niveaux d’intervention (recherche, Etat et collectivités locales, services techniques et interprofession), ils promeuvent des échanges à structurer et à renforcer entre les acteurs du territoire.