Souveraineté alimentaire au Sud

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Loin d’exclure les échanges, le concept de souveraineté alimentaire promeut une gestion équilibrée entre production locale et importations pour satisfaire les besoins alimentaires des populations d’un territoire. Et si la clé pour y parvenir, c'était la diversité ? Riz, sorgho, maraîchage, lait ou huile rouge : retrouvez dans ce dossier de presse les leviers pour valoriser la diversité sous toutes ses formes, et participer ainsi à la souveraineté alimentaire des territoires.

En septembre 2022, l’Onu alertait sur un risque de « tsunami de la faim » dans plusieurs régions de Somalie, suite au conflit en Éthiopie. Quelques mois avant, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’exprimait sur les menaces de famines à
l’échelle mondiale, dues à la guerre russo-ukrainienne.

Deux ans plus tôt, la pandémie de Covid-19 avait déjà ébranlé les systèmes alimentaires de tous les pays, dévoilant nos dépendances à une poignée d’acteurs et à la régularité des échanges internationaux. À cela s’ajoute le danger désormais régulier d’épisodes climatiques de plus en plus extrêmes, entre sécheresses et inondations.

Face à cet enchaînement de « crises » mettant à l’épreuve nos modes de production, transformation, distribution et consommation, un concept politique semble faire son retour : celui de la « souveraineté alimentaire ».

Qu'appelle-t-on souveraineté alimentaire ? Quelles différences y a-t-il avec la sécurité alimentaire ? Est-ce que l'agroécologie est une alternative viable à l'agriculture dite "conventionnelle" ?

Diversité cultivée, diversité des systèmes de production, diversité nutritionnelle... A travers différents exemples de filières agricoles et alimentaires, ce dossier de presse résume les enjeux de la souveraineté alimentaire et l'importance de la diversité pour y parvenir.

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