Le Cirad participe à une mission pluridisciplinaire d’étude de la biodiversité des îlets de Martinique

17/10/2022
Dans le cadre du projet REBIOS (Identifier et mobiliser les ressources biologiques du sol pour une agriculture plus durable), Mathieu Coulis, Chercheur au Cirad en Martinique, mène depuis plusieurs années des travaux de recherche sur les invertébrés du sol pour une meilleure connaissance des espèces de l’île. C’est fort de son expertise, qu’il a été sollicité avec son équipe du laboratoire des invertébrés du sol, par l’Observatoire Martiniquais de la Biodiversité (OMB) pour participer à une action visant à faire un inventaire naturaliste de la biodiversité des 4 îlets suivants : le Gros îlet aux Trois Ilets, l’îlet Céron à Sainte Luce, l’îlet du Galion à Trinité et l’îlet Saint Aubin à Sainte Marie.

Etude de la biodiversité du sol en Martinique. © F. Rateau

Cette mission pluridisciplinaire qui rassemblait plusieurs experts d’établissement publics et associations comme le Conservatoire Botanique National de Martinique (CBNM), le Conservatoire du Littoral (CELRL), le Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD), l’Office Français de la Biodiversité (OFB), l’Office National des Forêts (ONF), le Parc Naturel Marin de Martinique (PNMM) et le Parc Naturel Régional de Martinique (PNRM), s’est déroulée du 19 septembre au 4 octobre 2022.

Elle avait pour objectif de mieux connaître les espèces vivant sur ces 4 îlets considérés comme étant les plus sauvages de la Martinique. L’inventaire s’est focalisé sur la flore, les insectes, les mollusques, les reptiles et les invertébrés du sol. De même, les mammifères exotiques envahissants (rats, mangoustes, …) ou domestiques (moutons, chats, …) véritables menaces pour ces milieux extrêmement sensibles étaient au centre des attentions.

En Martinique, on dénombre près d’une cinquantaine d’îlets d’une superficie allant de 0,01 à 73 hectares, dont la plupart sont fortement impactés par le défrichement, l’urbanisation, le pâturage et l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.

Les informations recueillies dans le cadre de cette action, permettront d’améliorer la gestion de ces espaces naturels qui constituent la richesse de la Martinique.