ÉPIdémiosurveillance et BIOcontrôle dans le sud-ouest de l’océan Indien - EPIBIO-OI

EpiBio-OI vise à participer à la protection de la biodiversité terrestre des îles de la zone sud-ouest de l’océan Indien, tout en renforçant la sécurité alimentaire de la zone face aux changements climatiques.
La micro-guêpe Leptocybe invasa est des ravageurs invasifs de l’Eucalyptus © A. Franck, Cirad
La micro-guêpe Leptocybe invasa est des ravageurs invasifs de l’Eucalyptus © A. Franck, Cirad

La micro-guêpe Leptocybe invasa est des ravageurs invasifs de l’Eucalyptus © A. Franck, Cirad

Enjeux

Les îles du sud-ouest de l’océan Indien font partie des principaux points chauds de la biodiversité mondiale. Mais cette biodiversité est menacée par des espèces exotiques envahissantes (EEE). Les activités agricoles doivent elles-aussi faire face à l’introduction d’espèces animales et végétales sur ces territoires insulaires.

Le projet EpiBio-OI vise à mieux connaître ces EEE et aider les acteurs à évaluer les risques associés à l’introduction de ces espèces.

Descriptif

EpiBio-OI est un projet qui s’inscrit au sein du réseau PRPV (Programme Régional de Protection des Végétaux). Les actions entreprises dans ce projet visent à renforcer les capacités de gestion durable de la biodiversité dans la zone océan Indien. La protection de cette biodiversité s’effectue à travers une gestion écologique des macro-organismes invasifs et des maladies émergentes végétales. L’accent est porté non seulement sur l’épidémiosurveillance régionale des maladies et des ravageurs des agrosystèmes, mais aussi sur des solutions de biocontrôle, respectueuses de l’environnement.

Changements attendus

Epibio vise à mettre en place et consolider un réseau régional en épidémiosurveillance et en biocontrôle. Pour cela :

  • Des inventaires et des bases de données pour les espèces exotiques envahissantes et les organismes nuisibles sont consultables.
  • Pour les espèces exotiques envahissantes, les différentes espèces sont identifiées et répertoriées. Les milieux d’études du territoire sont cartographiés afin de quantifier les degrés d’invasion.
  •  En ce qui concerne les organismes nuisibles, des bases de données sur les bioagresseurs (bactéries, virus, insectes, champignons, nématodes) et auxiliaires de cultures sont renseignées.
  • Des outils d’identification sont mis en place, de même qu’un portail en ligne d’identification des ravageurs et des auxiliaires ainsi qu’une application « Pl@ntnet » d’identification collaborative de plantes exploitable sur smartphones.
  • L’épidémiosurveillance régionale sur différentes maladies et ravageurs est améliorée.
  • Les mesures en matière de biocontrôle pour lutter contre les maladies et ravageurs sont renforcées.

Impacts attendus

  • Une coopération opérationnelle en épidémiosurveillance végétale au sein de la COI et avec les pays côtiers de l’océan indien à travers un réseau de compétences (PRPV) est en place ; 
  • Les stratégies de protection agroécologique contre les organismes nuisibles sont mises en œuvre, parallèlement au développement d’un savoir-faire régional dans l’ingénierie du biocontrôle pour une agriculture régionale agroécologique ou biologique utilisant des outils adaptés.