Innover pour mieux gérer la ressource en eau dans les territoires sud au Maghreb - MASSIRE

Ce projet vise à sélectionner des innovations à fort potentiel en matière de gestion de l’eau et à évaluer leurs conditions d’adoption dans les territoires sud au Maghreb, à travers une approche participative. Il donnera aux jeunes ruraux issus de l’agriculture familiale - via la formation et la mise en réseau – accès aux technologies et services nécessaires au développement d’une agriculture familiale durable.
Panneau solaire pour l’irrigation à Tinghire, Maroc. L’agriculteur fait tourner le panneau (en suivant le soleil) pour augmenter la durée de fonctionnement dans la journée. © F. Hamamouche, Cirad
Panneau solaire pour l’irrigation à Tinghire, Maroc. L’agriculteur fait tourner le panneau (en suivant le soleil) pour augmenter la durée de fonctionnement dans la journée. © F. Hamamouche, Cirad

Panneau solaire pour l’irrigation à Tinghire, Maroc. L’agriculteur fait tourner le panneau (en suivant le soleil) pour augmenter la durée de fonctionnement dans la journée. © F. Hamamouche, Cirad

Enjeux

Certaines zones de l’arrière-pays du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie sont le théâtre d’extensions agricoles rapides, dont le dynamisme accroît les pressions sur les ressources en eau. La ressource s’épuise, ce qui peut causer des problèmes d’inégalités et menacer la durabilité de l’activité agricole dans ces zones. L’enjeu du projet est de positionner les petits agriculteurs familiaux au cœur de systèmes d’innovations agricoles et ruraux durables, où ils pourront agir continuellement avec les acteurs de l’innovation.

Descriptif

Le projet vise à identifier et expérimenter de manière concertée avec les acteurs locaux - en particulier les jeunes femmes et hommes ruraux, issus de la petite agriculture familiale - des innovations techniques (goutte à goutte enterré, nouvelles technologies de pompage solaire, réutilisation des eaux usées) et organisationnelles (gouvernance de l’eau). Il s’agit également d’interroger les pratiques d’irrigation et agricoles, souvent inspirées de l’agroécologie, qui présentent le plus fort potentiel pour renforcer la résilience de ces territoires. Le projet assure ainsi le renforcement des compétences de ces acteurs de la gestion de l’eau, par de la formation et de la mise en réseau. Il développe un réseau de connaissances à l’échelle de l’Afrique du Nord reliant les jeunes femmes et hommes ruraux des zones marginales, à d’autres acteurs, telles que des associations d’irrigants, des coopératives d’agriculteurs, des ONG, des administrations, des chercheurs, mais aussi des start-ups locales.

Impacts attendus

  1. Une base de références est mise en place, recensant les innovations pertinentes dans les zones du projet.
  2. De jeunes professionnels sont en mesure de soutenir les innovations locales par le biais de réseaux d’innovation agricole et rurale.
  3. Des connaissances et des méthodologies de production de connaissances sont disponibles pour d’autres projets de recherche-développement.

Partenaires contractuels 

L’INAT et l’INRGREF en Tunisie, le CREAD et le CU de Tipaza en Algérie, l’ENA de Meknes et l’IAV Hassan II au Maroc, et le CLERSE/Lille et Inrae en France.