Illustration. © Delphine Guard-Lavastre, Cirad

Nos partenariats

La recherche en partenariat est dans l’ADN du Cirad. Depuis près d’un siècle, elle nous a permis de construire un capital unique de relations, de connaissances et d’expertise. Membre de plusieurs alliances, le Cirad joue un rôle de catalyseur de réseaux, notamment au sein des dispositifs de recherche et de formation en partenariat (dP), qu’il a créés en 2008.

La recherche finalisée exige une longue présence sur le terrain, mais également un partenariat réel avec les institutions des pays d’intervention, le développement étant intimement lié aux contextes. Au Cirad, la co-construction consiste à résoudre ensemble des questions de recherche, depuis leur formulation jusqu’à l’aboutissement du processus de programmation, production des connaissances et renforcement des compétences.  La capacité d’expatriation de cadres scientifiques au sein des institutions partenaires est l’une de nos forces : nos directions régionales y sont hébergées.

Nos partenaires dans le monde : des producteurs aux décideurs

Dotés d’une expertise reconnue dans la construction et l’animation de réseaux, nous œuvrons pour que nos partenaires des pays tropicaux et méditerranéens aient accès à des réseaux scientifiques ou institutionnels internationaux ainsi qu’à des financements européens.

Même si l’axe Europe-Afrique-Méditerranée est historiquement prioritaire pour le Cirad, nous tenons à consolider nos partenariats en Asie du Sud-Est, en Amérique latine et centrale ainsi que dans l’outre-mer français.

Les instituts de recherche agricole nationaux constituent des partenaires privilégiés sur le terrain. Nous collaborons également avec une grande diversité d’acteurs : ministères, collectivités locales, secteur privé (acteurs économiques des filières), institutions de formation et universités, ONG, fondations, fédérations de producteurs et autres organisations professionnelles, etc.

 

Chiffres clés

  • 200 institutions partenaires
  • 100 pays partenaires
  • 20 dispositifs en partenariat

Vous avez dit « dispositifs de recherche et de formation en partenariat » ?

Créés en 2008, les « dispositifs de recherche et de formation en partena­riat » (dP) constituent la modalité partenariale privilégiée du Cirad. Ils concentrent de façon durable – 10 ans ou plus – les ressources humaines, technologiques et financières de l’établissement et de plusieurs partenaires sur des priorités stratégiques. Cette modalité permet d’atteindre une taille critique, une couverture pluridisciplinaire et une notoriété régionale, pour plus d’impact et de visibilité ainsi que de meilleures capacités à financer les projets.

Aujourd’hui, le Cirad est membre de 20 dP. Ceux-ci forment une communauté de 180 institutions représentées sur le terrain par un ensemble permanent de près de 800 chercheurs et techniciens, dont 150 du Cirad. Par ailleurs, le Cirad a signé la convention de création (ou de renouvellement) de deux Laboratoires mixtes internationaux (créés par l’IRD) et deux Laboratoires internationaux associés (créés par INRAE).

Engagé au sein des structures fédératrices de la recherche française

Le Cirad s’appuie sur sa position de principale institution de recherche européenne dédiée à la recherche agronomique pour le développement pour fédérer les efforts et faire reconnaître ces probléma­tiques au plus haut niveau de la stratégie française. En partenariat étroit avec INRAE et l’IRD, il s’implique activement dans les espaces institutionnels de coordination (Agreenium, Montpellier Université d’excellence – MUSE, Fondation pour la recherche sur la biodiversité) et de programmation de la recherche nationale (AllEnvi).

À Montpellier, le Cirad est membre d’Agropolis international, alliance qui fédère 17 établissements de recherche et d’enseignement agronomique et dispose d’une réputation internationale dans le domaine de l’agronomie méditerranéenne et tropicale. Il est également à l’origine – avec INRAE, l’IRD et l'institut Agro – d'Agropolis Fondation, qui soutient et promeut la recherche et l’enseignement agricoles de haut niveau. Le Cirad est cotutelle de la Chaire Unesco Alimentations du Monde, hébergée par l'institut Agro, associant une large communauté d'enseignants et de chercheurs œuvrant à des systèmes alimentaires plus durables.

Moteur de l’Europe de la recherche

Le Cirad concourt efficacement aux initiatives et instruments européens (comme H2020 ou DeSIRA) et contribue activement aux politiques de coopération européenne. Il soutient le dialogue Union européenne – Union africaine et participe à la construction d’une Europe de la recherche, en particulier via le réseau Agrinatura dont il est membre fondateur.

Le Cirad s’engage également dans certains groupes européens de concertation et d’échange, comme Euragri. Il développe ses collaborations, notamment dans le cadre de grands projets, avec d’autres acteurs européens de la recherche agronomique pour le développement : l’Université de Wageningen (WUR) aux Pays-Bas, l’Université suédoise des sciences agricoles (SLU), le Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM) ou encore l’Université de Hohenheim en Allemagne.

L’initiative DeSIRA

L'initiative DeSIRA (Development Smart Innovation through Research in Agriculture) a été lancée lors du One Planet Summit de Paris en décembre 2017. Elle est portée par la direction Coopération internationale et Développement de la Commission européenne (DG INTPA) de l’Union européenne et s’articule avec la Fondation Bill & Melinda Gates. Elle vise à stimuler l'innovation dans l'agriculture et la transformation des systèmes alimentaires des pays partenaires pour les rendre plus résilients aux effets du changement climatique. Elle cherche à renforcer les partenariats de recherche (Europe et Sud), à promouvoir une recherche en partenariat avec les acteurs de développement, à appuyer une recherche qui vise l’impact.

Au cœur des instances multilatérales de recherche et développement

Tout en restant enraciné dans des problématiques concrètes et contextualisées, le Cirad tire profit de la diversité de ses partenariats scientifiques pour développer des approches comparatives, produire des connaissances génériques et contribuer aux innovations d’utilité publique mondiale. Cette ambition le conduit à être présent dans les enceintes internationales et mondiales. Le Cirad renforce ainsi ses partenariats avec la FAO, le Fida et les banques de développement (Banque mondiale et banques régionales). Le Cirad nourrit également des liens étroits avec le CGIAR, que ce soit via son implication dans ses programmes de recherche, l’appartenance de certains centres CGIAR à des dispositifs en partenariat dont le Cirad est aussi membre, ou le montage conjoint de nouvelles initiatives d’envergure.

Ils nous soutiennent

Nous travaillons avec plus de 200 partenaires financiers, qui contribuent à hauteur de 40 % de notre budget annuel. Publics ou privés, acteurs de la recherche ou du développement, ils définissent les programmes à mettre en œuvre avec nous, et nous accompagnent dans leur suivi et évaluation.

Partenaires financiers

  • 32 % Bailleurs publics recherche (ANR, Commission européenne, etc.)
  • 27 % Bailleurs publics développement (AFD, Commission européenne, banques de dév., etc.)
  • 26 % Bailleurs privés (recherche et développement)
  • 16 % Collectivités territoriales Antilles-Guyane et Réunion-Mayotte

Des rencontres partenariales pour mieux faire face aux crises

Pour la première fois, le Cirad a réuni les 27 et 28 juin 2022 à Montpellier quarante de ses partenaires en provenance de 23 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. L'objectif de ces rencontres ? Au sortir de deux années particulièrement difficiles pour le partenariat (crise du Covid-19), revisiter les modalités de partenariat en matière de recherche et de formation dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement Il s'agissait également, en se réunissant, de pouvoir mieux anticiper et faire face aux crises sanitaires, alimentaires, énergétiques, sociales, sécuritaires, économiques et environnementales (changement climatique et érosion de la biodiversité).