Palmier à huile © A. Rival, Cirad

Palmier à huile

Première plante oléagineuse au monde, le palmier à huile est une culture stratégique pour de nombreux pays tropicaux. Son expansion rapide génère de nouvelles questions de recherche dans de nombreux domaines, non seulement agronomiques, mais aussi environnementaux, sociaux, économiques et politiques. Au-delà d'une implication historique dans la sélection variétale et dans la gestion des fumures, les recherches du Cirad ont désormais pour objectif de minimiser les impacts de la production sur les ressources.

Les chiffres de l'huile de palme

60 millions de tonnes d'huile produites par an, 54 millions pour l'huile de palme et 6 millions pour l'huile de palmiste.
4 tonnes d’huile de palme et de palmiste produites par hectare et par an, soit 7 à 10 fois plus que leurs concurrents directs comme le soja, le colza et le tournesol.
5 millions de petits planteurs dans le monde fournissent 40 % de la production.
20 millions d’hectares plantés sous les tropiques humides.
90 % de la production mondiale proviennent de Malaisie et d’Indonésie.
Plus de 95 % de la consommation est destinée à l’alimentation humaine dans les pays tropicaux.
L’Europe importe de l’huile de palme comme ingrédient dans l’alimentation et, de plus en plus, pour les agrocarburants.
La demande mondiale en corps gras augmente de 3 % par an.
La table ronde RSPO (Rountable for Sustainable Palm Oil) réunit plus de 2500 acteurs.​​​​​​​

Les enjeux

Pour cette filière, qui représente plus du tiers de la production mondiale en huiles végétales, les enjeux sont nombreux :

  • Satisfaire une demande croissante en corps gras alimentaires au Sud, résultant de la croissance démographique et de l’élévation du niveau de vie des pays émergents.
  • Assurer le développement durable et responsable d’une élaéiculture respectueuse de l’environnement et des droits des populations locales ; anticiper et accompagner les recommandations de la RSPO (Roundtable for Sustainable Palm Oil).
  • Améliorer la productivité de la plante et la valorisation des sous-produits de son exploitation, en créant les conditions d’une intensification écologique.
  • Intégrer les exploitations familiales, responsables de près de la moitié de la production mondiale, aux évolutions récentes de la filière, telles que la certification.